La maladie de Lyme

La maladie de Lyme, ou borréliose de Lyme, est transmise lors d’une piqûre de tique infectée par une bactérie de la famille des spirochètes. Toutes les tiques ne sont pas infectées et l’infection est souvent sans symptôme. Cependant elle peut provoquer une maladie parfois invalidante (douleurs articulaires durables, paralysie partielle des membres…). La maladie de Lyme n’est pas contagieuse.

La transmission de la maladie de Lyme à l’homme se fait uniquement par piqûre de tique. Les tiques sont répandues partout en France, surtout en dessous de 1 500 m d’altitude. Elles vivent dans des zones boisées et humides, les herbes hautes des prairies, les jardins et les parcs forestiers ou urbains. Les contaminations humaines sont plus fréquentes à la période d’activité maximale des tiques, en France entre le début du printemps et la fin de l’automne.
 
La surveillance de la maladie de Lyme pour l’année 2018, réalisée par Santé publique France et le Réseau Sentinelles, a montré une augmentation significative du nombre de nouveaux cas de maladie de Lyme diagnostiqués en médecine générale en France entre 2017 et 2018 (104 cas pour 100 000 habitants contre 69 /100 000 en 2017).
 
 
 
Symptômes
Dans les 30 jours après la piqûre, la maladie de Lyme peut apparaître d’abord sous la forme d’une plaque rouge et ronde qui s’étend en cercle (érythème migrant) à partir de la zone de piqûre puis disparaît en quelques semaines à quelques mois.
L’évolution est très favorable lorsque la maladie est diagnostiquée et traitée précocement. En l’absence de traitement, l’évolution vers la phase secondaire n’est pas systématique, mais aggrave le pronostic.
Si la personne ne reçoit pas de traitement antibiotique, des signes neurologiques ou des atteintes des articulations ou plus rarement d’autres organes peuvent apparaître quelques semaines ou quelques mois après la piqûre.
Des mois à des années après l’infection peuvent apparaître des manifestations tertiaires, de type articulaire, cutané, neurologique, musculaire, ou cardiaque.
 
Traitements
Pas de traitement systématique devant une piqûre.
Par contre, la simple observation clinique d’un érythème migrant justifie un traitement antibiotique sans autre investigation complémentaire.
 
Se protéger

  •  Avant une activité en nature : Je couvre mes bras et mes jambes avec des vêtements longs
  •  Après une activité en nature : J’inspecte soigneusement mon corps
  • Après avoir été piqué par une tique : Je surveille la zone piquée pendant un mois. Si une plaque rouge et ronde s’étend en cercle à partir de la zone de piqûre, je dois consulter un médecin rapidement.

Pour des informations complémentaires, vous pouvez télécharger la brochure ci-dessous.


L'Ambroisie

L’ambroisie émet à partir de mi-juillet un pollen très allergisant pour l’homme entraînant des risques de santé chez les personnes sensibles : rhinites accompagnées de conjonctivites, réactions d’urticaire, d’eczéma, ou encore apparition ou aggravation d’asthme allergique. L’Observatoire Régionale de Santé et l’Agence Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes ont estimé qu’en 2017 plus de 660 000 personnes dans leur région (10% de la population régionale) ont dû consulter leur médecin en raison d’allergie à l’Ambroisie à feuilles d’armoise et que les coûts sanitaires liés étaient de l’ordre de 40.6 millions d’euros.
 
L’Ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia L.) est l’espèce d’ambroisie la plus répandue sur le territoire national.
Originaire d’Amérique du Nord, elle s’est rapidement développée sur de nombreux types de sols, tels que les parcelles agricoles, les bords de cours d’eau, les zones de chantiers, les jardins, les parcs, ou encore sur les bords de routes. Une autre espèce d’ambroisie moins répandue mais tout de même préoccupante est présente en France, l’Ambroisie trifide (Ambrosia trifida L.) qui se développe essentiellement sur les zones agricoles.
 
En plus d’être une problématique de santé publique, les ambroisies ont aussi un impact sur l’agriculture. En effet, elles peuvent se développer dans des parcelles agricoles aux dépens des cultures et entrainer des pertes de rendements et des coûts de gestion supplémentaires.


 http://www.ambroisie.info/index.php

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