27/05/2022

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La cérémonie de la journée nationale de la Résistance s’est déroulée en présence d’élus municipaux, de membres de l’Association Nationale des Anciens Combattants et amis de la Résistance (ANACR), de personnalités.
 
La cérémonie a débuté par les lectures du message de l’ANACR par le Président Départemental de l’ANACR 65, Monsieur Daniel LARREGOLA, puis du message du Ministre des Armées par le Maire, Yannick BOUBÉE. La Chorale « La Résistance » a ensuite interprété le Chant des Partisans.
 
S’en sont suivis un dépôt de gerbes à la Stèle des Héros de la Résistance par l’Amicale du Régiment de Bigorre et le Conseil Municipal d’Aureilhan, la Sonnerie aux Morts, une minute de silence au terme de laquelle était chantée « La Marseillaise ». Cette cérémonie s’est achevée par le salut aux porte-drapeaux.
 
Fixée au 27 mai, jour anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance, cette journée nationale de la Résistance a été instaurée par la loi du 19 juillet 2013.




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Journée nationale de la Résistance
Vendredi 27 mai 2022
 
Message de Monsieur Sébastien LECORNU, Ministre des Armées

 
 
 
 
Il y a 79 ans, le 27 mai 1943, se tenait, au 48 de la rue du Four, dans un Paris occupé où flottait le drapeau nazi, la première réunion du Conseil National de la Résistance.
 
Les représentants de huit mouvements de Résistance, six partis politiques et deux syndicats, décidèrent d’unir leurs forces pour lutter contre l’occupant nazi. Sous l’égide de Jean Moulin, missionné par le Général de Gaulle, dix-huit hommes et une femme s’unissaient pour déployer partout en France cet esprit de résistance qui animait ceux de Londres depuis le début de la guerre. Bientôt cet esprit deviendrait « la Résistance », rassemblant derrière elle les Françaises et les Français de tous horizons pour mener de l’intérieur le combat commun de la Libération.
 
Ce 27 mai 1943, rassemblé dans l’ombre, ce premier Conseil National de la Résistance allait permettre de transcender les différences de chacun derrière une même cause, celle d’une Résistance unie contre l’envahisseur.
S’en suivirent les combats éclatants pour la libération de Paris, puis celle de l'ensemble de la France aux côtés des Alliés et, enfin, la reconstruction d’un pays libéré mais affaibli.
 
Au cœur de ce combat était la jeunesse, dont la fougue n’atténue pas le courage de ces lycéens et étudiants qui entonnèrent la Marseillaise aux abords de l’Arc de Triomphe, le 11 novembre 1940 ; cette fougue qui couvre de gloire la mémoire des fusillés du lycée Buffon ; et nous emplit de reconnaissance pour ces jeunes Français qui, refusant le Service du travail obligatoire, prirent les armes dans les maquis de France.
 
Aujourd’hui comme hier, l’esprit de la Résistance constitue une source d’inspiration et d’engagement pour les jeunes générations, qui incite à la générosité, à l’enthousiasme dans l’action et à faire face aux défis de notre temps.
 
Il y a 79 ans, au 48 de la rue du Four, ces résistants ont montré aux Français qu’il est un combat plus grand encore que ceux qui les avaient opposés, un combat pour la France, que les Français n’auraient pu gagner autrement que dans l’unité.
 
Parce que c’est la France.
 
Vive la République !

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