03/01/2022

La situation de l'influenza aviaire en France s'est dégradée dans le courant du mois de décembre.

À la date du 29 décembre, la France compte 26 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevage, 15 cas en faune sauvage et 3 cas en basse-cours.

Il est primordial que chaque détenteur de volailles ou organisation en lien avec la volaille ou les oiseaux, de statut professionnel ou particulier, respecte à son niveau des règles strictes et renforcées de biosécurité. Le respect des mesures ci-dessous est essentiel :

  • la mise à l’abri des volailles des élevages commerciaux et la claustration ou mise sous filet des basses-cours ;
  • l'interdiction de l’organisation de rassemblements et de la participation des volailles originaires des territoires concernés ; cela concerne notamment les marchés aux volailles vivantes qui sont interdits;
  • le report de toute intervention non essentielle en élevage;
  • les éleveurs et détenteurs de volailles ne se rendent pas dans d'autres élevage et évitent de se côtoyer;
  • les chasseurs n'entrent pas dans un élevage de volailles et évitent les contacts avec les éleveurs de volailles/oiseaux, le virus étant certainement déjà présent dans l'environnement;
  • les compétitions de pigeons voyageurs au départ ou à l'arrivée de la France sont interdites jusqu’au 31 mars ;
  •  tout éleveur doit déclarer ses mises en place de lots et mouvements de volailles en base de données électroniques (BD avicole). La Chambre d'Agriculture des Hautes-Pyrénées peut, au besoin, apporter son appui.


Tout non-respect pourra conduire à des sanctions pénales ou à des retenues d'indemnisation en cas de foyer.

Toute suspicion clinique doit être signalée sans délai à un vétérinaire sanitaire
Ces mesures sont accompagnées d’une surveillance clinique quotidienne dans tous les élevages (commerciaux et non commerciaux). Elles ont pour but de protéger les volailles domestiques d'une potentielle contamination.


D'une manière générale : l'ensemble de la population doit éviter de fréquenter les zones où stationnent des oiseaux sauvages, y compris en leur absence, du fait de la possible présence de virus dans les fientes et les sols souillés. Tout contact avec les oiseaux sauvages, morts ou vivants, est à proscrire de manière à éviter tout risque de diffusion de la maladie dans les élevages. En cas de contact, un nettoyage et une désinfection approfondis doivent être appliqués. Toute découverte d'un cadavre d'animal doit être signalée aux autorités ou à un vétérinaire.

Les détenteurs de basses cours qui ne pourraient pas claustrer leur basse-cour doivent envisager d'abattre  pour la consommation l'effectif en trop ne pouvant pas être mis à l'abri.
En cas de foyer déclaré et de non claustration l'indemnisation pourra être refusée. La contribution à la diffusion de la maladie pourrait également être retenue.
Pour rappel, l’influenza aviaire n’est pas transmissible à l’Homme par la consommation de viandes de volailles, œufs, foie gras et plus généralement de tout produit alimentaire.

Le lien ci- après vous permet de consulter les données mises à jour sur le site du ministère de l'agriculture: https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-la-situation-en-france