Le frelon asiatique

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Ce qu'il faut savoir

Débarqué en France métropolitaine en 2004, le frelon asiatique a conquis les trois quarts du pays. Face à la menace qu'il représente pour l'homme et pour la survie des abeilles, la vigilance et la réactivité s'imposent.

 
Une menace pour les abeilles et l’Homme
Cette progression ne poserait pas de problème si elle n'induisait un double risque. D'abord, pour les abeilles que le frelon asiatique attaqueet tue pour se nourrir. Déjà menacées par la toxicité des produits phytosanitaires, les abeilles ne disposent d'aucune parade pour se défendre contre vespa velutina. Ensuite, pour l'Homme qui fait l’objet d'attaques groupées synonymes de graves envenimations. Elles surviennent généralement quand la victime s'approche à moins d'un mètre d'un nid ou quand les frelons qui s'y trouvent perçoivent des mouvements intempestifs ou des vibrations. Leurs assauts sont fulgurants et répétés, car l'insecte ne perd pas son long dard (6 mm) après avoir piqué.
Face à ces dangers, une note de service de la Direction générale de l'alimentation datant de mai 2013 prévoit la mise en place de plans régionaux de lutte contre le frelon asiatique par les apiculteurs. Des plans qui comprennent, entre autres mesures, une surveillance de la propagation du frelon ainsi qu'une sensibilisation des collectivités et de la population, souvent peu consciente des risque.

 
Piégeage et destruction
Pour endiguer la prolifération du frelon asiatique, plusieurs actions doivent être menées de front, à commencer par des mesures préventives de piégeage des femelles fondatrices de la mi-mars (quand elles sortent de l’hibernation) à la mi-mai. Il convient ensuite de procéder à la destruction systématique des nids primaires, jusqu'au début du mois d'août, pour endiguer la construction de nids secondaires.
 
En cas de découverte d'un nid secondaire, un appel au référent départemental puis à la mairie de la localité suffit à être informé des dispositions à prendre. Après confirmation par un agent sanitaire de la présence de vespa velutina, la destruction s'impose. Si le nid est installé chez un particulier, celui-ci doit s'adresser à une société privée de désinsectisation. L'intervention sera alors à sa charge. En revanche, si les frelons ont élu domicile sur la voie publique ou à proximité d'une école, ce sont les pompiers qui interviendront.


Le moustique Tigre

Le moustique tigre est très facile à identifier grâce à ses rayures noires et blanches présentes sur le corps et sur les pattes qui lui donnent un aspect très contrasté. Il est également appelé Aedes albopictus et peut, dans certaines conditions bien particulières, transmettre la dengue ou le chikungunya.
C’est un moustique de petite taille (plus petite qu’une pièce d’un centime d’euro) ne dépassant pas 1 cm d’envergure.
 
Aire de répartition
L’espèce est aujourd’hui implantée dans plus de 80 pays d’Asie, de l’océan Indien, du Pacifique, d’Afrique, du bassin méditerranéen et des Amériques. Cette expansion fulgurante lui vaut d’être classé parmi les dix espèces les plus invasives au monde.

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La Ville veut réguler la population des pigeons

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La Ville d’Aureilhan, soucieuse de la qualité de vie des habitants, attire l’attention sur l’interdiction de nourrir les pigeons.

En effet, les services de la Ville ont constaté une prolifération de pigeons, notamment en Centre Ville et au « Bout-du-Pont ». Or, une présence importante de ces oiseaux génère de réelles conséquences aux plans sanitaire (maladie, allergie dues aux excréments  porteurs de germes) et matériel.

En plus de nuisances olfactives et sonores, les dégradations causées par les volatiles sur les patrimoines  privé  et  public  sont  significatives : salissures des façades, des toitures de bâtiments, des véhicules, obstruction des gouttières, des cheminées et conduits d’aération, envahissement des locaux inoccupés ou greniers.

La Ville s’attache à réguler la population des pigeons. Depuis plusieurs années, la Commune fait des efforts pour réguler la population de pigeons sur son territoire. Toutefois, ces actions ne peuvent être véritablement  efficaces  sans  la  participation des habitants.

L’article 120 du règlement sanitaire départemental indique qu’il est interdit de jeter ou déposer des graines ou nourriture en tous lieux publics pour y attirer les animaux errants, sauvages ou redevenus tels, notamment les chats ou les pigeons ; la même interdiction est applicable aux voies privées, cours ou autres parties d’un immeuble lorsque cette pratique risque de constituer une gêne pour le voisinage ou d’attirer les rongeurs.

En ne nourrissant pas les pigeons, vous participez ainsi au contrôle de cette population de volatiles, donc à la salubrité de la Ville.